Alors que tout le monde essaie de dormir durant le temps nécessaire pour récupérer complètement, certains se lancent dans des calculs pour trouver la durée de sommeil qu’il faut dans la journée, quand on a manqué sa nuit. Même si cela semble très étrange, ne vous y trompez pas. Tous ceux qui veulent diviser leur sommeil en plusieurs parties s’essaient à l’instauration d’un sommeil polyphasique. En quoi peut bien consister cette notion ?
Qu’est-ce que c’est ?
Le sommeil polyphasique est une notion complexe qui peut être définie comme la capacité de scinder ses phases de sommeil en plusieurs phases différentes à différentes heures de la journée. Pour faire plus simple, il s’agit de diviser le sommeil de nuit en plusieurs parties, afin de dormir à d’autres heures que les heures habituelles de sommeil.
L’objectif est évidemment de ne pas être fatigué durant la nuit, ne pas avoir envie de dormir plus et de récupérer entièrement durant la journée. Ce sommeil se distingue du sommeil monophasique qui est le sommeil normal ordinaire. Avec un sommeil polyphasique, vous pouvez ne pas du tout dormir certaines nuits, tout en restant en forme durant la journée, sans être en manque de sommeil.
Est-ce vraiment efficace ?
Cette technique marche quelques fois, mais très rarement. Si la scission est bien faite, le cerveau s’y habitue assez vite et la fatigue ne se fait effectivement pas ressentir. En général, quand le cerveau s’y habitue, le corps suit et le sommeil devient plus court durant les nuits. Étant court, le sommeil laisse passer les différentes phases sans en rater une, et réduit la durée de chacune des phases.
Pour que l’opération soit un succès, il faut que la durée de sommeil retirée dans la nuit soit rétablie en cours de journée. Malheureusement, la plupart de ceux qui essaient de supprimer leurs sommeils la nuit ne pensent pas à la récupération suffisante en cours de journée. La conséquence est que la fatigue s’accumule et le sommeil reprend ses droits tôt ou tard, de manière anarchique.
Comment y parvenir ?
Plusieurs cas de réussite sont possibles. Les cas de réussite les plus connus sont ceux des navigateurs et des nouvelles mères. En raison de la pression, les navigateurs arrivent à stabiliser leurs rythmes de sommeil à un nouveau rythme sans grandes difficultés au bout de 48 h. Pour les mères, la stabilisation est progressive et s’adapte délicatement au rythme de sommeil des enfants.
Pour ceux qui le font pour le plaisir ou pour un but limité dans le temps, ils se convainquent qu’ils y arrivent et changent leurs programmes de sommeil, sans pour autant parvenir à une modification parfaite de leurs cycles. La conséquence est qu’ils ne dorment pas les nuits, mais la journée, ils pensent récupérer jusqu’à ce qu’une sensation de très grande fatigue vienne rappeler la réalité.
Si vous avez réussi à établir le bon rythme de sommeil polyphasique ou biphasique, avec un calcul précis de la durée durant la nuit et de différentes siestes dans la journée, votre corps finira par s’y habituer. Quand viendra le moment de rétablir un cycle ordinaire, vous aurez un peu de mal. Les navigateurs y arrivent avec du temps, mais les mères y parviennent aisément sans effort.
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