Aimer son lit n’est pas une maladie, sauf quand cet amour pousse à rester constamment allongé dans sa chambre. Si vous avez du mal à quitter votre chambre et votre lit, même si vous n’avez plus sommeil, vous souffrez peut-être de clinophilie. Cette pathologie peu connue est pourtant assez fréquente en France et dans le monde. Venez en savoir plus sur cette maladie particulière, afin de savoir comment réagir si vous y êtes confronté.
Manifestations de la clinophilie
La clinophilie désigne le fait de vouloir constamment rester allongé. Il s’agit de rester allongé spécialement dans votre lit pas cher. Cette pathologie est devenue par extension le fait de vouloir rester dans sa chambre. Avec le temps, les patients atteints de clinophilie sortaient plus du lit, mais avaient plus de mal à sortir de leurs chambres.
La clinophilie se manifeste alors désormais par l’impossibilité, soit par un manque de volonté, soit par une incapacité involontaire, à quitter sa chambre à coucher. Il peut aussi s’agir d’une autre pièce. Pour certains experts, il peut s’agir de tout endroit où le patient se sent en sécurité. Selon le docteur Neveux, il s’agit d’un besoin de se retrouver dans une « caverne ».
La différence entre une personne qui manifeste de la clinophilie et une personne qui aime juste rester dans sa chambre, c’est que ce dernier pratique des activités ordinaires. La personne atteinte de clinophilie est souvent atteinte du syndrome d’amotivation, qui la pousse « ne rien faire » de la journée, ou à« boire et fumer » toute la journée, dans son cocon.
Causes de la clinophilie
Même si la clinophilie est bien particulière, elle ne représente pas une maladie en soi. Il s’agit du symptôme très fréquent de bon nombre de pathologies psychiatriques. Elle peut être due à une dépression de plus ou moins longue durée, qui pousserait une personne à vouloir rester couchée et à ne pas vouloir voir du monde. Un manque d’élan peut en effet être habituel.
Pour les cas les plus complexes, la clinophilie peut être le symptôme de diverses psychoses et des troubles anxieux, comme l’agoraphobie. Comme elle peut être associée à plusieurs maladies graves, les patients ne l’évoquent pas comme un symptôme, mais juste comme une conséquence normale de la maladie.
Traitement de la clinophilie
Vu que les patients ne la cachent jamais, il est facile à diagnostiquer. La méthode la plus simple pour la traiter consiste en un traitement de la pathologie initiale. Les psychothérapies sont aussi très utiles. Si vous ne voulez pas que cette pathologie se déclenche chez vous, l’une des méthodes consiste simplement à avoir une activité sociale épanouie. Les amis et le travail peuvent préserver contre la clinophilie.
oh que c’est dur de se lever le matin !